Adopter une gestion dynamique des expositions
Le nombre de vulnérabilités ne cesse d'augmenter, les attaques des pirates sont de plus en plus sophistiquées, et le temps nécessaire pour exploiter une vulnérabilité s'est réduit. Ce que nous appelons actuellement « gestion des correctifs » devrait plutôt s'appeler gestion des expositions. Face à une vulnérabilité spécifique, quelle serait la tolérance au risque de votre entreprise et quelles seraient ses capacités à supporter une exposition connue ?
Si vous prenez vos décisions uniquement en fonction de la gravité indiquée par le fournisseur ou du score CVSS, vous allez laisser échapper de nombreuses vulnérabilités, car les fournisseurs ne classent pas toujours les CVE au niveau Critique. Les entreprises doivent adopter une approche plus nuancée et se demander ce qui fait l'objet d'une exploitation active. Peut-on savoir où ça se trouve ? Avons-nous un processus permettant d'établir une priorité entre une maintenance régulière et une réponse rapide à des problèmes critiques ou des mises à jour prioritaires ?
Les entreprises axées sur la sécurité, en particulier celles opérant sur des secteurs très ciblés, suivent désormais un calendrier de maintenance « à deux voies » :
- Maintenance mensuelle régulière (gestion planifiée des correctifs)
- Maintenance en continu qui cible les menaces critiques à émergence rapide
Ce système « à deux voies » peut cependant provoquer des difficultés lorsqu'il s'agit de mesurer la conformité. Dans ce cas, vous devez ajuster vos KPI pour garantir qu'ils prennent en compte la valeur d'une gestion des exploitations actives.
Chris Goettl
Vice President of Product Management, Endpoint Security chez Ivanti