Autre signe positif : les recherches menées par Ivanti révèlent que les dirigeants s'intéressent de plus en plus aux résultats obtenus par leur entreprise en matière de cybersécurité. Une très forte majorité (80 %) des entreprises interrogées déclarent que leur conseil d'administration comprend au moins un expert en sécurité, et 86 % disent que la cybersécurité est un sujet de discussion au sein du conseil d'administration.
Cette attention revêt une importance capitale, car elle caractérise la cybersécurité non seulement comme un risque technologique, mais aussi comme un risque majeur pour l'entreprise. Par conséquent, la cybersécurité devient une question stratégique, à l'instar de sujets tels que le changement des outils de la supply chain, l'approbation des acquisitions ou la pénétration de nouveaux marchés.
Un récent rapport publié dans la revue MIT Sloan Management Review souligne cette évolution : « Du fait de leur complexité et de leur constante évolution, les risques de cybersécurité étroitement liés aux risques commerciaux exigent l'attention ciblée d'au moins un membre du conseil d'administration possédant une connaissance et une expérience approfondies des technologies et de l'entreprise. »
L'attention du conseil d'administration revêt une importance capitale, car elle caractérise la cybersécurité non seulement comme un risque technologique, mais aussi comme un risque majeur pour l'entreprise.
En dépit de tous ces indicateurs positifs sur l'adhésion des dirigeants et du conseil d'administration, nous nous sommes interrogés sur l'étendue réelle de ce soutien.
Nous avons interrogé des dirigeants et des professionnels IT/de sécurité afin d'évaluer le niveau de compréhension des concepts clés de la cybersécurité par les dirigeants. En effet, une compréhension nuancée des termes clés peut être un indicateur (voir un indice précurseur) de l'adhésion des dirigeants.
Moins de la moitié des répondants déclarent que leurs dirigeants ont une compréhension avancée de termes tels que la gestion des vulnérabilités (45 %) et le Zero Trust (44 %). Pour les entreprises dont le programme de cybersécurité est moins mature, seulement 24-26 % des dirigeants comprennent ces concepts, selon les réponses des personnes interrogées. (L'échelle de maturité de la cybersécurité est présentée à la section 3.)